Bonne surprise hier soir, un appel de France Bleu Hérault, pour 3 minutes d’antenne ce vendredi …. quelques questions sur la production du jardin, sur le circuit court …
Et pas vraiment le temps de parler de la vente directe, de la cueillette sur place.
Parmi les modes de commercialisation :
- la vente en gros à un intermédiaire, une centrale d’achat : il faut des quantités et des produits standard. Exemple : au moins une palette de caisses de tomates, caisses normalisées, étiquetées, pesées, tomates calibrées, … le distributeur, le point de vente est loin, le vendeur ne peut pas voir ce qu’il commande / reçoit, … et donc il attend un produit standard
- la vente à un commerçant local. Là, les quantités peuvent être plus petites et le commerçant peut juger de la qualité des produits. J’ai eu un contact avec un magasin “bio” où le critère du commerçant est le prix et quasi rien que le prix. Les produits doivent être beaux, évidemment mais je n’ai pas eu le temps de présenter la marchandise, la discussion était sur le prix de vente en gros.
- le dépot vente.. La personne qui a un emplacement le met à disposition et gère la vente au prix convenu, avec une marge négociée. Les invendus sont repris.
- la vente directe en accès libre. C’est ce qui se passe au café du Puech à St Bauzille de Montmel. Je dépose des légumes, il y a une balance et une tirelire, les gens se servent, pèsent, paient, sans intermédiaire et sans contrôle. Et ça marche, les gens jouent le jeu honnêtement. Il y a 3 ans, au début, je mettais les légumes et la tirelire : pas de balance, pas de prix fixe : vous payez ce que ça vaut. Et ça marchait aussi. Sauf que plusieurs étaient gênés de ne pas savoir combien ils prenaient, s’ils mettaient assez ou pas …
- la vente directe au jardin. Sur rendez-vous , avec ou sans participation à la cueillette. C’est le plus intéressant, pour discuter des activités au jardin, pour montrer comment je cultive, .. pour réaliser pourquoi les fraises et les haricots verts sont plus chers que les courgettes …
- il y a aussi les AMAP : contrat de livraison d’un panier de saison chaque semaine. La composition et le poids du panier varient et cela plaît ou pas, … le prix au kilo est intéressant, pour le consommateur, le contrat est intéressant pour le producteur, qui sait qu’il va vendre.
Et il y a encore une autre formule que je voudrais tester : la cueillette sous contrat. Je connais un exemple dans la banlieue d’Anvers (Belgique). Une dame cultive un grand jardin. Un certain nombre de familles signent un contrat : je cultive, vous venez prendre ce dont vous avez besoin, on fait les comptes de façon aussi transparente que possible et vous décidez d’un paiement mensuel qui paie le producteur de façon juste.
Et il y a encore une autre formule : je loue 100 m2 à l’année, autant par mois. Exemple à Mauguio, c’est 30€ par mois pour 100 m2. Eau et intrants en plus.
Bonne journée, à tous !
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je vous mets une traduction automatique du site de cueillette sous contrat. https://veranderalles.be/1308
Au Plukboerderij, les légumes et les fruits sont produits de manière écologiquement responsable et selon les principes de l’agriculture CSA et de la chaîne courte pour un groupe fixe de personnes. Les gens achètent une partie de la récolte en début de saison et peuvent ensuite venir récolter toute la saison, s’ils le souhaitent. De cette manière, l’agriculteur et le consommateur partagent le rendement et les risques associés à l’agriculture. Cette façon de travailler renforce la solidarité mutuelle entre les participants et l’agriculteur. En payant à l’avance, l’agriculteur dispose de son fonds de roulement, le risque est partagé et limité autant que possible par une grande variété de cultures. De Plukboerderij est certifié biologique et n’utilise pas de serres chauffées, par exemple. De nombreuses activités communes sont également organisées. www.plukboerderij.be
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